lundi 27 août 2007

Projet de port sec à Dosso : la polémique enfle dans les milieux d’affaires du Niger

Selon le ministre nigérien des transports(l'ancien), Souleymane Kane, qui intervenait sur une radio privée de Niamey, l’implantation du port sec à Dosso est justifiée « par la position géographique de cette ville, carrefour entre le corridor béninois, Niamey et les autres localités du pays ».
Cette infrastructure ferait de ce chef-lieu de région un pôle économique pour tirer les autres départements de ladite région, a-t-il poursuivi.

Dans la ville de Gaya (300 km à l’ouest), frontalière au Bénin et au Nigeria, des commerçants "redoutent " (?!)par contre, « un accroissement des formalités du commerce extérieur » alors que le port est appelé à faciliter les procédures et formalités.
Pour eux, cette infrastructure devrait plutôt être construite à Gaya, qui est, selon eux, « le plus grand pôle économique »- ?!!- et la dernière ville nigérienne avant le Bénin.
L’implantation d’un port sec à Dosso pourrait également engendrer, selon eux, « une perte de gains pour les transports publics routiers nationaux du fait de l’allongement du parcours national au profit des transporteurs étrangers ».

Les commerçants de Gaya ont organisé une marche de protestation contre le projet d’implantation du port sec à Dosso.

Intronisation du Wonkoy!


Un médecin colonel nommé Wonkoy de Dosso...

Le médecin colonel Moussa Madougou a été intronisé, le samedi 25 Août dernier, nouveau Wonkoye de Dosso. La cérémonie s’est déroulée à la devanture du palais du chef de province, l’honorable Djermakoye Maidanda Seydou, et a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités de marques, civiles et militaires. Les prestations de plusieurs chanteurs, groupes musicaux et griots ont contribué à donner un cachet particulier aux manifestations. C’est le Sandi, le maître des cérémonies dans la tradition qui a enroulé le turban au Wonkoye entouré de ses guerriers et des membres de sa famille.
Vos commentaires svp!

Affaire à suivre...

dimanche 26 août 2007

Fortes pluies au Niger: 10 morts, des centaines de sinistrés


Agence France-Presse
Niamey

Au moins dix personnes sont mortes et autant ont été blessées du fait des pluies torrentielles tombées depuis début août sur plusieurs régions du Niger, selon des sources officielles.

Ces pluies ont également laissé des centaines de personnes sinistrées et ont occasionné d'important dégâts. Le 6 août, six personnes ont péri dans un accident de véhicule provoqué par la rupture d'un pont à l'ouest de Niamey, selon les sapeurs pompiers, qui ont indiqué que neuf passagers ont été blessés et sept «portés disparus».
  • Dans la région de Zinder (centre-sud), quatre personnes sont mortes noyéesdans l'effondrement de leurs maisons à la suite de pluies exceptionnelles, selon la radio publique. À Maradi, capitale économique du pays et voisine de Zinder, plus de 1.200 sinistrés ont été dénombrés et des dizaines de maisons se sont écroulées, selon le gouvernorat de la région.
  • Les plus importants dégâts ont été enregistrés dans deux quartiers populaires de Maradi, dont les habitants touchés par les intempéries ont été relogés dans des bâtiments administratifs. «Depuis une dizaine d'années, jamais les pluies n'ont semé autant de désolation», a dit à la radio un résident de Maradi. «La situation est préoccupante, car de nombreuses familles se retrouvent sans logis», a déclaré pour sa part à la radio, Chaibou Maazou, gouverneur de Maradi. De son côté, le chef coutumier de la province de Maradi, Ali Zaki, a demandé de l'aide sous forme de dons de médicaments, vêtements et tentes. Des sinistres similaires ont été signalés dans la région de Tahoua et d'Agadez, situées en plein désert nigérien.
  • Au nord d'Agadez, dans la zone touareg d'Iférouane, qui souffre déjà de problèmes d'approvisionnement en vivres du fait de la rébellion touareg, une centaine d'exploitations maraîchères et des dizaines d'animaux domestiques ont été engloutis par les eaux.
Les inondations sont inhabituelles au Niger, pays situé au coeur du Sahel, une région qui reçoit seulement entre 100 à 300 mm de pluie par an. En 2005, plus de 3 millions de personnes, à majorité des enfants, ont été frappées par la famine au Niger, en raison de la sécheresse et des criquets pèlerins qui ont compromis les récoltes de céréales.

samedi 25 août 2007

Palais du Zarmakoye de Dosso


Description

Le palais du Chef de province de Dosso a été construit en 1904, peu de temps après l'accession du Zarmakoye Abdou Aoûta au trône. Le règne des Zarrmakoye a débuté au XVème siècle, lorsque Boukar fils de Tagur Gana s'installa dans le Zigui. Ce fut en 1902, sous le Zermakoye Aoûta que Dosso fut érigé en province comme Maradi. A partir de cette période, il y a eu au total 8 Zarmakoye qui sont :

Zarmakoye Aoûta de 1902 à 1913,
Zarmakoye Moussa de 1913 à 1924,
Zarmakoye Saidou de 1924 à 1938,
Zarmakoye Moumouni de 1938 à 1953,
Zarmakoye Hamani de 1953 à 1962,
Zarmakoye Abdou de 1962 à 1998,
Zarmakoye Issoufou de 1998 à 2000,
Zarmakoye Maidanda de 2000 à nos jours
Les 7 Zarmakoye disparus reposent tous dans l'enceinte du palais ou un cimetière a été aménagé pour abriter leurs tombes ainsi que celles de tous les autres qui disparaîtront.

Le palais est une imposante bâtisse en bon état entourée d'un mur d'enceinte.

Il existe également un ancien puits appelé Dey Zarmakoye qui veut dire le puits des Zarmakoye et qui se trouve dans la cours des femmes du palais.


Valeur universelle exceptionnelle


De part sa position centrale et son importance symbolique, le Palais de Zarmakoye est un élément structurant du tissu urbain de Dosso au même titre que la mosquée. Il a gardé ses caractéristiques originelles.


Comparison with other similar properties:

On peut comparer le bien au palais de Kanou au Nigeria.

vendredi 24 août 2007

JOURNEES D'INFORMATION SUR LES SECTEURS SOCIAUX A DOSSO

Le Premier Ministre (PM), chef du gouvernement, SEM Seini Oumarou, a présidé hier l’ouverture, dans la cité des Djarmakoye, JOURNEES D'INFORMATION SUR LES SECTEURS SOCIAUX. Le thème de cette deuxième édition est : « Bilan 2000-2006 et perspectives »

Il y avait aux cotés du PM, entre autres personnalités, le Ministre de l’Education Nationale (MEN), M. Ousmane Samba Mahamadou coordonnateur du comité d’organisions de ces journées, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, le Gouverneur, M. Ibrahim Belko et le chef de province de Dosso, et des représentants de la coopération internationale.


D’après le MEN, les progrès enregistrés dans le pays ses six dernières années sont :
- Le taux brut de scolarisation de base est passé de 34% à 54%( soit une hausse de 58,82%) au niveau primaire,

- au niveau secondaire il est passé de10% à 17%( soit une hausse de 70,00%) ;

- et le taux de couverture sanitaire est de 65%

- pendant que celui de la mortalité infanto juvénile a baissé de 274 pour mille à 198 pour mille (soit une baisse de 38,38%)


En marge de cette cérémonie, le PM et les autres membres du gouvernement ont visité les magasins de l’OPVN, La maison de la femme ou foyer Hawa Zaley, ainsi que le centre Hospitalier régional de DOSSO et le palais du chef de province.
A suivre...

lundi 20 août 2007

DEBOUT NIGER DEBOUT!

Mon Blog a un seul et unique but : contribuer à la diminution de la pauvreté des milliers et des milliers de populations qui souffrent de la faim et de l’insouciance permanente de ses problèmes, d’abord par des ressortissants puis par des dirigeants.

Je lance un appel à tous ceux qui sont souciés de l’avenir de notre cher pays et qui croient à son développement, sans distinction de race, ni d’ethnie ou de région de venir nous joindre pour un NIGER uni et prospère sans violence, d’informer, de débattre, d’éduquer et de proposer de solutions de développement durable pour pour le Niger en général et la région de DOSSO en particulier.

Personne ne peut venir travailler à notre place pour faire de nous ce que nous désirons être...

Debout NIGER debout!

La région de DOSSO

La région de DOSSO
LA REGION DE DOSSO